vendredi 5 juin 2009

7) Les critiques:


L’avenir de Debdou: son désenclavement à l’ouest au niveau de la plaine de Tafrata pour la connexer à Guercif en passant par Aïn Fritissa. Cela ne règle pas le problème au sud ou les montagnes constituent un obstacle incontournable!
Dans l’étude, et le plan d’aménagement de la ville de Debdou, il semble exister quelques points noirs. Ceci sont peux nombreux, et pour certains d’entre eux sont hypothétiques: dans le cadre du développement futur de la ville, et peut être d’un budget municipal plus important. Cependant sont traités les principaux problèmes liés à l’aménagement de Debdou ex: le zonage, les équipements administratifs, le problème lié à l’assainissement des eaux de la ville, les aménagements futurs liés au futur développement de la ville. Bien qu’il soit possible que les solutions apportées ne soient pas toujours les mieux adaptées.

Les critiques tournent essentiellement autour du bilan d’urbanisation et les non dits prévus par la note justificative: dans ce cadre, peut on réellement affirmer comme Mamoun Naciri que cette dernière serait un élément déclencheur pour pouvoir emballer l’économie de la région? Pas sûr. Les potentialités agricoles, pastorales, forestières et touristiques sont certes énormes, mais copier coller un modèle rencontré dans d’autres villes, comporte des dangers, notamment celui de dénaturer la ville, et son développement harmonieux encore possible dans la situation actuelle .(encore faut il que cela soit possible, ceci reste à prouver!) En l’emballant de façon immodérée alors qu’existe encore des problèmes essentiels: qui poseraient encore plus problèmes dans le cas du développement de la ville lié à l’aménagement, mais non mise en perspective par l’auteur tel que le traitement des déchets solides qui en prévision de l‘agrandissement de la ville se devra d‘être optimisé; à mettre en relation avec le réseau d‘assainissement des liquides, l’autorisation de construction devant être accompagner de contrôles en règles, vérifiant la salubrité et la localisation des constructions dans des lieux autorisés, pas seulement régulariser. Aucune planification de zonage n’est prévue, uniquement « une adaptation aux exigences de la population » , ceci est un peux contradictoire avec un hypothétique rehaussement futur du niveau architectural demandant un contrôle plus rigoureux, non cité de façon claire. De plus certaines solutions apportées par ce plan d’urbanisation risquent de poser d’autres problèmes ex: le déplacement du souk, poserait un problème lié aux complémentarités fonctionnelles liées a celui ci, c’est à dire avec les boutiques environnantes et les cafés et autres activités traditionnelles ex: le tissage, qui risquent de perdre de l’importance et de son identité avec le déplacement de ce dernier. Faut il uniquement restaurer les murailles de la Kasba? L’auteur répondra lui-même a cette question en 2005 dans le « Rapport d’analyse et de diagnostic » concernant l’étude architecturale et le plan de sauvegarde de la Kasba de Debdou , mais les autres quartiers le quartier français bien que le bilan prévoie d‘encourager la construction en pisé ou de rehausser l‘architecture traditionnelle, sont peux ou prou cités. Encore faut il que ce plan soit respecté et qu’il est les effets désirés. Pour l’instant la population n’atteint que péniblement que les 5000 habitants en 2006. Un autre problème n’est quasiment pas cité: comme l’alimentation en « eau potable » de certains quartiers de la ville pas seulement sur l’aspect technique (sur le plan technique pratiquement toutes les maisons peuvent y avoir accès), mais surtout le plan financier. En effet beaucoup n’ont pas les moyens d’y accéder (42% de la population) et doivent s’alimenter à « l’aïn » du coin, et pour laver le linge, la seguia ou l’eau de l’oued, ce qui entraîne parfois des conflits avec les agriculteurs du coin, le débit et la qualité de l’eau variant en fonction des saisons. De plus elle peut être le facteur d’un raccourcissement des études en renforçant l’importance des taches ménagères dans les foyers, ainsi que certaines maladies. La quasi-totalité des problèmes liés au développement de la ville sont (étrangement!) cités dans le document nommé plus haut, contrairement au plan d’aménagement de Debdou en 2002. C’est à dire: l’enclavement de Debdou d’où par conséquent un trafic peux important, une agriculture uniquement d’autosuffisance, un taux de chômage élevé et donc une situation précaire de ses habitants. Le bilan relativement positif du plan d’aménagement aurait du, des 2002 nuancer ce constat de façon plus clair dans une partie à part, pour pouvoir repartir sur des bases saines et plus réalistes sans pour autant être minimaliste.

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