vendredi 5 juin 2009

8) Conclusion

Ainsi Debdou bénéficie d’avantages incontestables dans l’arrière pays d’une région excentré des grands circuits économiques nationaux, mais ayant tendance a développer sa propre dynamique tournée essentiellement autour de l’agriculture, de l’élevage, l‘exploitation minière en désuétude, de trafics clandestins avec ses proches voisins, l’Algérie et Melilla et dans lequel prend de plus en plus d’importance le tourisme, l’entreprenariat et l’industrie sous l’influence des R.M.E qui créent un effet boule de neige sur l’économie régionale par l’apport de numéraire et d’investissement foncier notamment dans la construction de maisons s’étendant sur des quartiers résidentiels. Debdou dans tout cela se trouve en périphérie des grands axes de l’économie régionale sans pourtant en être éloigné en constituant une zone de transition avec un sud moins dynamique, c’est à dire de « la périphérie de la périphérie » en reprenant l‘expression de Guitounie*. En effet, sa dotation en équipement dans une zone relativement isolée et pauvre de la région, la hissé en chef lieu de cercle. Elle a aujourd’hui des prétentions plus larges à long terme au rang de capital provincial comme sa consœur Taourirt à coté de laquelle elle fait encore figure de petit poucet. Même s’il faut nuancer les portées du bilan qui est certes ambitieux, mais qui met de coté des aspects qualitatifs essentiels liés au bien être de la population et en prévision d’un développement futur plus harmonieux.


* Dans la conclusion de son article sur l’oriental dans Maroc Régions, pays , territoires, dir par Jean François Troin ,502 p, ed Maisonneuve& Larose, Tarik, Urbama, La Riche 200

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