jeudi 11 septembre 2008

Sanctuaires situés dans l'annexe de tribus de Debdou chez les ahl Debdou d'après Michel Lecomte

Normalement ce texte aurait du être publié dans mon site internet en préparation.

Mon pote Hicham est entrain de la préparer... J'attends qu'il finisse mais ça risque de prendre plusieurs mois et le résultat ne sera pas parfait vu que je n'ai pas eu le temps de lui donner toute les indications nécessaires.
Je vous promet toutefois quelque chose de consistant.
Mais pour l'instant, voila pour vous:

Comme partout au Maroc, les debdoubis sont trés supersticieux, ils accordent une grande importance aux pouvoirs guérisseurs des Sidi. Leur nombre est important même si en se limitant aux sanctuaires de la tribu des Ahl Debdou (j'en est compté 36 rien que pour les Ahl Debdou!!!)

----Sidi Youssef El Hadj, situé au Mellah. Vivait au cinquième siècle de l'hégire.
Préserve les femmes de la stérilité
----Sidi Bouknadil situé au Mellah. Vivait au cinquième siècle de l'hégire. Ce surnom de Bouknadil provient de ce que, à plusieurs reprises, de la lumière a été aperçue à l'intérieur du marabout sans avoir été provoquée par personne.
Guérit des maux de tête. Les malades qui demandent son intercession apportent une bougie et de l'encens. Visité par les musulmans et les Juifs.
----Sidi Abdelmalek, petite bâtisse sans coupole dans le quartier des Oulad Amara. Origine inconnue.
----Sidi Mekhfi, place du Siid à Debdou. Vivait au cinquième siècle de l'hégire. Doit son surnom (le mystèrieux) à ce que, durant sa vie, personne n'a soupçonné sa sainteté et que ses miracles n'ont été connus qu'après sa mort.
Préserve de la fièvre. On l'implore en allumant une bougie à l'intérieur du marabout.
----Sidi Mimoun Bou Qobrine vivait au sixième siècle de l'hégire. Ainsi surnommé parce qu'il possède deux tombeaux: l'un au Col de Sidi Mimoun, l'autre à Ras El Oued. La légende rapporte que, lors de sa mort, arrivée au col, les Alouana et les Ahl Debdou se disputèrent à qui l'enterrerait sur son territoire. Pendant la discussion, survint un cavalier inconnu, que les assistants prirent pour Sidi Mimoun lui-même, qui leur dit: « Cessez votre dispute et retournez chacun dans votre tribu, vous trouveres Sidi Mimoun enterré ». Ce qui fut en effet constaté par chacun des deux partis.
Il guérit les gens possédés par le démons.
----Sidi El Aârif- Petite bâtisse sans coupole, sur la rive gauche de l'Oued Debdou, près du chemin qui conduit de Debdou à Tebourokt. Ainsi Surnommé parce qu'il possède toutes les connaissances. Vivait au quatrième siècle de l'hégire.
Guérit de la fièvre.
----Sidi Ahmed Ben Allal- Originaires de Seguiet El Hamra, (à l'embouchure de l'Oued Dra)- Vivait au 2° siècle de l'hégire. Chaque fois qu'une personne pieuse a voulu lui faire construire un toit, il s'est présenté la nuit à cette personne en lui disant: « Ne me mets pas de toit »... Il existe, actuellement, trois familles qui descendent de lui.
Sidi Ahmed Ben Allal guérit les enfants qui pleurent beaucoup.
----Sidi Saïd El Houssaïni- Au mileu du cimetière de Oulad Amara. Vivait au huitième siècle de l'hégire.
Préserve de la fièvre.
----Sidi Mohamed Ben Abderrahmane Touati-Coupole à proximité de Kobiine- Chérif Idrissite, originaire du Touat, vivait au quatorzième siècle de l'hégire et est mort il y a environ quarante ans, laissant 4 fils qui habitent à Debdou.
Sidi Mohammed enseignait la morale, apaisait les rivalités et essayait, sans grand succès, de recruter des partisans à la Confrérie Taïbia.
Très fréquenté, guérit de toutes les maladies.
----Sidi Boutahar- Simple enceinte dans le cimetière des Oulad Amara. Originaire de Ras El Aïn (Réchida) et petit-fils de Sidi Yagoub, vivait au dixième siècle de l'hégire.
----Moulay Hachem Bel Houssine- Cimetière des Oulad Amara. Originaire de Douira, vivait au troisième siècle de l'hégire. Il a laissé quatre enfants, dont les descendants habitent encore Debdou.
Moulay Hachem Bel Houssine libère les gens possédés des démons.
----Sidi Abdallah El Kobbi- Coupole auprès du Ksar des Kobiine. Vivait au huitième siècle de l'hégire. La légende raconte qu'un jour où il labourait avec un charrue attelée de ceux-ci, dit à son Khamnès: « Va à tel endroit, tu trouveras un lion, ramène-le, et attelle à la charrue avec l'autre boeuf »... Ce qui fut fait. Chaque soir, après le travail, le lion retournait dans la forêt et revenait de bonne heure le lendemain matin. Nombreux sont les serments prêtés sur son tombeau; le parjure succombe quelque temps après, ou il lui survient une infirmité quelconque.
Le tombeau de Sidi Abdallah El Kobbi est très fréquenté. On l'implore pour toutes les maladies.
Visité particulièrment par les Houara et les Béni Reïs, sans être cependant l'objet de pélerinages importants.
----Sidi M'hamed Sahli (Sidi Youssef)- Petite bâtisse sur le chemin de Kobbiine à la kasbah. Originaire de Sahéli à l'Est de Bou-Denib, vivait au huitième siècle de l'hégire.
Un habitant de Debdu se trouvait en prison à Taza. Au bout de trois mois de réclusion, Sidi M'hamed se présenta à lui pendant son sommeil et lui dit « tu seras relaché demain; le portier viendra t'ouvrir, tu lui remettras soixante centimes, il les refusera; tu insisteras et il acceptera ». Ce qui eut lieu en effet: le prisonnier n'avait sur lui que soixante centimes.
Fréquenté par les Musulmans et les juifs.
Guérit toute les maladies.
----Sidi Makhlouf- Bâtisse sans coupole, à l'exterieur de la kasbah.
Originaire des Béni-Oukil, Sidi Makhlouf aurait des descendants chez les M'Talsa et la région de Msoun.
----Sidi M'Hamed Haraïzi- Raouda à la Kasbah. Surnommé Haraïzi (de Hariz: talisman), en raison de la valeur des talismans u'il confectionnait. Le Sultan qui le craignait, lui fit couper la tête: le sang jaillit contre le mur et les assistants purent lire, en lettres de sang: « c'est à tort que l'on m'a coupé la tête »...
----Sidi Amar El Adjal- A environ deux cents mètres du Nord-Est du village de M'Sallah. Originaire de Fès, de la famille de Moulay Idriss, vivait au septième siècle de l'hégire. Surnommé El Adjal (le vif), en raison de la rapidité avec laquelle ceux qui l'implorent reçoivent satisfaction.
Pour obtenir la pluie et en cas d'épidémie, les habitants se réunissent, égorgent des moutons au Saint et organisent une fête en son honneur.
----Sidi Issa Ben Ahmed Lekkal- Bâtisse sans coupole sur la route de Debdou à Taourit. Originaire des Béni-Mérin, vivait au dixième siècle de l'hégire.
Son intercession est recommandée contre les rhumatismes.
----Sidi Abdallah Boufaïda- Au kasar de Grenza. Originaire de Séguiat El Hamra, vivait au cinquième siècle de l'hégire, surnommé Boufaïda (interêt) en raison de la complaisance qu'il témoignait vis-à-vis de tous ceux qui l'approchaient.
Visité tous les vendredis. Guérit les femmes stériles.
----Sidi Seghir-Petite bâtisse au village Grenza.
Les personnes qui toussent, implorent son aide en lui égorgeant des poules.
----Sidi Ali Ben Belkacem- Koubba au village de Flouch. Au sommet de la montagne qui la domine se trouve une caverne ou le Saint avait coutume de faire ses dévotions et que les pélerins commencent tous par visiter avant de se rendre au marabout.
Originaire de la région de Marrakech et appartenant à la branche Idrissite, Sidi Ali vivait au neuvième siècle de l'hégire. Il fut le disciple de Sidi Ahmed Ben Youssef. Il a laissé deux enfants dont les habitants habitent Flouch.
Un terrain limité de place en place par des amas de pierres sur un pourtour de 10 kilomètres environ et reconnu par tous les Sultans, existait autour du marabout. Il servait de refuge aux hommes et aux animaux. Celui qui voulait y poursuivre l'un d'eux recevait des pierres lancées du ciel et obligé de faire demi-tour.
Plusieurs fractions inhument leurs morts dans le cimetière qui entoure le marabout, Sidi Ali ayant dit: « toute personne qui sera enterrée autour de moi ne sera pas consumé par le feu de l'autre monde »...
Les habitants de Flouch font, tous les ans, généralement au printemps, une amara en l'honneur de leur ancêtre.
Visité par les Ahl Debdou, les Béni Fachat et les Houara, Sidi Ali Belgacem guérit les femmes stériles et les personnes possédées.
----Sidi Ali Ben Haddou- Bâtisse au village de Sellaouit. Surnommé Ben Haddou (limites) parce que, d'après ses fervents, il connaissait les limites de sa dévotion et ne les dépassait jamais.
Imploré pour toute les maladie.
----Sidi Farès Ben Mohamed Ben Abdallah- Petite bâtisse au village de Sellaouit. Originaire des Oulad Sidi Cheikh et frère de Sidi Hamza ( de l'Aïn-Taraout) et de Sidi Abdelmalek (Alouana). Leur père, Mohamed Ben Abdallah, est inhumé à Aïn-Sfa, chez Béni-Snassen.
Vivait au neuvième siècle de l'hégire. Très vénéré dans la région pendant sa vie, il chassait les démons; les gens possédés l'implorent encore.
Il existe encore des descendants de Sidi Farès à Aïn Zliten au Lanta, près de Fès et chez les Beni-Guil.
----Sidi M'hamed Bouitran- Petite raouda au village de Tebourout. Originaire de Sahéli, près de Bou-Denib, vivait au neuvième siècle de l'hégire.
Les habitants du petit village ont tenté, à plusieurs reprises, de placer une toiture; à chaque fois, elle s'est trouvée démolie et le marabout apparaît pendant le sommeil à ses serviteurs, leur disant:
« J'ai été simple durant ma vie, je le resterai; pas d'ornement »...
Les animaux qui paîssent entre le kolla et M'Sallah, sont sous la protection de Sidi M'hamed.
----Moulay Ahmed Ben Mamoun- Raouda au village de Tebourokt. Vivait au 13° siècle. Originaire de Douira, dans le Reteb et de la famille de Moulay Hachem Ben Cherif.
Visité par les hommes qui soupçonnent leur femme d'infidelité.
----Sidi M'hamed Ben Aïssa- Raouda sur les bords de l'Oued Debdou près des jardins des Oulad Bouzid.
Soulage les maux d'oreilles. Ceux qui l'implorent déposent du sel au milieu de la raouda.
----Sidi Makhlouf- Raouda au bord d'un Oued entre le Teniet Maâlah et le village de M'sallah.
Visité par les juifs et les musulmans.
----Sidi El Hadj El Ammari- Bâtisse au petit ksar de Bou-Ayache. Originaire des Ahl Admeur, près de Moulay Ali Chérif, (Tafilalet), a des descendants à Bou-Ayache.
Guérit les maux d'estomac. Le malade prend un peu de terre à l'intérieur du marabout, la délaie dans l'eau et se masse l'estomac avec le mélange.
----Sidi Moussa- Raouda près de la mosquée du ksar Bou-Ayache.
----Sidi M'Hamed Sebaâ- Raouda au nord de Debdou, au bord de l'Oued Tafrent.
Surnommé Sebaâ (lion) parce que, de son vivant, il se présentait aux habitants, pendant la nuit, sous la forme d'un lion aux yeux flamboyants.
Guérit l'epilepsie.
----Sidi Othmane- Raouda au milieu du cimetière du petit ksar de Sbih.
Guérit les maux de tête.
----Sidi Mohamed Derouich- Construction auprès du ksar de Sbih.
Soulage de la fièvre
----Sidi Ahmed Doukhali- Raouda près du ksar de Grenza. Etait originaire des Doukhala.
Guérit les maux de tête.
LES AHL DEBDOU (Sur la Gaâda) (suite)
Sidi Hamza Ben Mohamed Ben Abdâallah Ben Hamal Ben Messaoud-
Bâtisse à l'aïn Taraout sur la Gaâda. Sidi Hamza habitait au lieu dit Taraout, alors dépourvu d'eau. Ses compagnons vinrent un jour l'implorer. Le saint se receuillit un moment, prit son bâton, en frappa le sol, s'écriant: «
Je veux que là une source jaillisse »
et depuis ce temps, le lieu devenu l'aïn Taraout est abondamment pourvu d'eau.
Sidi Brahim Ben Hameur- Bâtisse avec toit, au lieu dit Mekam. Sidi Brahim [vivait] sur la Gaâda. De la famille Idrissite, vivait au onzième siècle de l'hégire. Originaire de Tlemcen, Sidi Brahim vint se fixer Bled Hamma, prés de Kahiridja; il se rendait, pour faire des dévotions au lieu où il est enterré et effectuait le trajet en « un clin d'oeil », porté par les djinns. Du bled Hamma il se rendit à Fès. Quelques jours avant sa mort, le daint dit à ses serviteurs:
« Quand je mourrai, placez-moi sur une mule, là où elle s'arrêtera sera ma tombe ».
La mule se rendit d'une seule traite à la Gaâda et, arrivée à l'endroit où son maître avait coutume de prier elle mourut d'épuisement.
Un descendant du Saint fut un jour trouvé assassiné le soir même des tissons enflammés tombèrent du ciel.
Très vénéré dans la région, Sidi Brahim guérit toute les maladies. Il a quelques adeptes chez les Zoua et les Béni-Fachat.
CHEZ LES AHL DEBDOU (en Tafrata) (suite).
-----Sidi El Azri (le célibataire)- Raouda au mileu d'un grand cimetière, en Tafrata, en terrain appartenant aux habitants de M'sallah. Surnommé El Hazri, parce que durant sa vie, occupé à prier, il ne voulut jamais se marier.
Guérit toute les maladies.
----Sidi Bouknadil- Raouda sur le terrain des M'sallah. Appelé Bouknadil parce qu'on y appercevait une lumière tous les vendredis;
Les moutons malades sont amenés auprès du marabout en font le tour et retournent guéris.
----Sidi Bouarara- Raouda près de l'ancien ksar Tafechna, en Tafrata, au bord de la piste Foum El Oued à Mahiridja.
Ainsi nommé parce qu'il se trouve au pied d'un grand thuya (aràr) c'était l'emplacement où le marabout venait faire ses dévotions.
Guérit les moutons malades.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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