vendredi 5 juin 2009

4) Étude spatiale

La troisième partie concerne l’étude spatiale notamment les contraintes de développement spatial, les potentialités, l’espace bâti et dresse un bilan d’urbanisation. Elle est illustrée par des plans précisant et complétant l’explication.
Le développement spatial de la ville va principalement se poser dans la période 2000-2010. Au-delà de cette période, la ville aura du mal à disposer de terrains urbanisables. Les principales contraintes sont d’ordre naturel: côté sud, se sont les reliefs accidentés et des pentes abruptes qui posent problèmes (coût financier), plus au sud il y a deux entités à protéger: la Kasbah de Debdou et le site de Tafrant toute urbanisation nouvelle serait mal venue. A l’Est on a les mêmes contraintes physiques avec en plus, un boisement protégé appartenant aux eaux et forets. A l’Ouest on a des terrains agricoles ne pouvant être entamés par l’urbanisation sauf situation exceptionnelle. Il n’y a que vers le Nord en direction de Taourirt que l’on peut trouver quelques terrains urbanisables. Autre contrainte: l’enclavement de Debdou car la RS 410 s’arrête dans un cul de sac il faut donc pour désenclaver la ville, lui assurer les communications routières suivantes: vers les axes routiers Guercif-Missour et Ain Béni Mathar-Missour.
Cependant Debdou a certaines potentialités non négligeables pour son développement futur notamment dans ses 3 secteurs d’activités. Concernant le primaire l’électrification du monde rural va avoir un effet positif notamment celui de développer l’agriculture et l’élevage intensif. Dans le secondaire Debdou pourrait elle aussi (comme sa consœur Taourirt) développer sa conserverie ainsi que sa zone d’activité industrielle et offrir une zone d’activité aux jeunes promoteurs. Les BTP se développeront sous l’effet de réalisation du lotissement étatique et la recherche pétrolière plus au sud. Finalement dans le tertiaire il y a le renforcement du secteur administratif, l’aménagement de Tafrant (touristes), et la nouvelle caserne militaire à proximité.
En ce qui concerne l’espace bâti et l’occupation du sol, on a un espace bâti de 66,5 ha dont 48,96 ha pour l’habitat et 17,49 ha pour les équipements avec une densité moyenne de 80 habitants au km2 répartie de façon très inégale de 20 à 140 habitants au km2 pour le centre ville.


Plus de 90% des constructions sont faites sans autorisation, et sans aucun contrôle de la municipalité. Cela risque de poser de mauvaises surprises dans les années à venir…


Le bilan d’urbanisation est assez négatif dans l’ensemble. Plan d’aménagement en cour non respecté et non adapté à la loi sur l’urbanisme de 1992 sur l’habitat clandestin avec 90% des constructions sans autorisation. Le plan d’aménagement devra donc s’intéresser à la régularisation de la construction clandestine, à l’emplacement de certains équipements tell le souk ou la zone industrielle. Adapter le zonage et rehausser le niveau architectural et l’aspect culturel de ville en restaurant certains monument ex: Kasbah.

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