jeudi 22 janvier 2009

2. Les modes de vie.

Sans rentrer dans les détails, l'on peut dire qu'il existe trois modes de vie caractéristiques du Debdoubi (et de habitants vivant autour) durant cette période. Ceux ci sont fonctions du milieu dans lequel ils évoluent. Il y a ainsi :
- Les sédentaires habitent toute l'année des maisons étroites extrêmement rudimentaires, construites en pisé et couvertes en perches de thuyas.Ces maisons sont groupées en ksours étagés dans les vallées à flanc de montagne, à proximité de sources et situés de manière à répondre à l'impératif, autrefois essentiel, de la défense. Ils vivent de leur maigre culture ( orge en bour principalement cultivé à Gâada et Tafrata) et de leur troupeau.
- Les semi transhumants vivent eux aussi dans des ksours, mais doivent plus se consacrer à l'élevage. Ils quittent donc leur maison en pisé pour les tentes d'Alfa durant les mois d'Eté ils migrent de Tafrata à Gâada suivant les conditions climatiques, et ne rentre au ksour que durant les premières pluis d'automne.
- Les transhumants vivent toute l'année dans leur tente d'Alfa. Et se déplace en fonction des saisons et des besoins. leur déplacement sont limités par leur terrain de culture.Evidemment si l'on ne tien en compte uniquement des habitants vivant dans la vallée de Debdou, on peut se tenir à la première catégorie qui est majoritaire avec 51% de sédentaires.Les conditions commandent le mode de vie de ces derniers. Chacune de ces tribus comprennent des terrains de cultures qui lui sont spécifiques. Ex: pour les Béni Fachett les cultures sont éffectuées en terrain collectif à Tafrata au débouché de la vallée de Lalla-Mimouna et en Gâada. Concrétement, qu'est ce qu'a apporté la présence française?
- La suppression du brigandage pratiqué par les Bénis-Reïs, Alouana, Béni-Fachett et Oulad Amor.
- L'augmentation des emblavures en Tafrata et à Gâada.Mais elle a entrainé la diminutions des surfaces irrigués. Cela est du principalement:
- A l'éparpillement des hommes et par conséquent des moyens, donnant un rude coup à la réalisation et à l'entretien de ces travaux.
- La diminuation des sources en eau qui serait du à la dégradation de la forêt de la Gâada.

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